Il y a un vêtement que j’ai juré de ne jamais laisser entrer dans ma garde-robe. La doudoune est à la veste ce que la polaire est au pull-over: mégafonctionnelle, mais un véritable cauchemar stylistique! En d’autres termes: c’est moche. Le pire est encore la version légère – et brillante – que Monsieur et Madame Tout-le-monde portent en Suisse pendant l’intersaison. Parfois même sous une autre veste! Avant de la remplacer en hiver par une doudoune plus épaisse, leur donnant des allures de bonhomme Michelin. Mais pourquoi s’infliger cela? Parce qu’elle est «super pratique»! Si pratique qu’elle devient insupportable sitôt en intérieur, on n’arrive pas à la plier sous son bras, c’est un cauchemar. Véritable uniforme de l’hiver, la doudoune manque aussi de caractère. C’est pourquoi je ne jure que par le manteau en laine, qui me permet de montrer mon style. Parce qu’il tient suffisamment chaud et a fière allure. Et puis parce que je vis en ville, et pas dans les bois.
Claudia
Aspirante fashionista, un tout petit peu snob
Les vêtements fonctionnels ont comme premier intérêt leur côté pratique – et la doudoune ne fait pas exception à la règle. Après tout, une veste, cela sert à avoir chaud! Ma doudoune bien rembourrée remplit parfaitement ce rôle. Après, il y a la question du style, d’accord. Avec son volume et ses couleurs parfois douteuses, je comprends qu’elle puisse heurter la vue de certaines personnes. Et oui, c’est vrai, elle ne met pas vraiment la silhouette en valeur et semble faire prendre 20 kg. Sans oublier les versions longues, qui donnent l’étrange impression que des gens sortent dans la rue emballés dans leur sac de couchage. Or, après une mise au placard, certaines modeuses revendiquent la doudoune comme un accessoire tendance cette saison. Dans le doute, entre être stylé et gelé ou au chaud dans ma doudoune, j’ai choisi mon camp!
Fabian
Croit avoir toujours raison et s’enflamme vite
Coopération et 20 minutes, les deux journaux les plus importants de Suisse, s'allient pour créer un nouveau magazine branché, à paraître juste avant le week-end. Dès à présent, «Coopération Weekend» se trouvera, tous les vendredis, online et au milieu du journal 20 minutes.
