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Coopération Weekend

Corps de rêve? OSEF!

Le printemps est là, les oiseaux chantent et l’été est en vue. On nous explique de tous côtés comment affiner sa silhouette pour la plage ou la piscine. Mais pas de ça avec nous!

S.O.S., les idéaux de beauté envahissent la place! Ils nous dictent quels critères nos corps doivent remplir pour être considérés comme «beaux». Mais ces critères ont énormément changé avec le temps: un vrai effet yo-yo! Le poids du regard de la société pèse en particulier sur les femmes. Alors que celles à la silhouette androgyne étaient considérées comme plus désirables au Moyen Age, les formes voluptueuses ont été l’incarnation de la beauté (et de la prospérité) à l’époque baroque. Avant la Seconde Guerre mondiale, la femme idéale était mince, mais après, voluptueuse! Et cela continue. Alors pourquoi les gens se réfèrent à des critères construits socialement et qui changent avec les modes? Parce que c’est un symbole de statut. En temps de crise, les rondeurs étaient un signe de richesse; dans les ­années 1980, une taille de guêpe montrait combien de temps on pouvait consacrer au fitness en justaucorps fluo. Aujourd’hui, stars, mannequins et influenceurs marquent la tendance. Et on est tenté de vouloir leur ressembler.

Un miroir aux alouettes. Prends de la distance: ton corps n’est pas le leur! Il est unique, il a sa morphologie qu’il faut accepter, respecter et ­apprendre à apprécier. Le plus important est d’en prendre soin et de se libérer des carcans. Peu importe sa taille, une personne bien dans sa peau rayonne! Alors si ça veut dire perdre quelques kilos, vas-y, mais fais-le pour toi, sans pression de l’extérieur, et dans le respect de ton corps. Et si tu te sens bien comme tu es, ne change rien et souris devant le miroir!

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#REGARD

Si tu complexes à chaque image de bikini body balancée sur ton feed, la ­solution est simple. Arrête de regarder, tu te fais du mal! Fuis ces représentations de corps plus que parfaits, sublimés par un coup de Photoshop. Préfère suivre des instagrammeurs aux formes normales. Et dans ta tête, transforme tes zones différentes de la norme et tes complexes en ­caractéristiques qui te démarquent!

#RÉGIME

Les régimes ont un énorme potentiel de… frustration! Alors laisse tomber les stratégies nutritionnelles recommandées par des célébrités qui n’ont rien d’autre à faire toute la journée que de prendre soin de leur apparence (avec un coach en plus). Penche-toi plutôt sur tes habitudes quotidiennes. Par exemple, remplace ta bière d’afterwork par une boisson non alcoolisée et sans sucre, ou tes chips du soir par des bâtonnets de légumes. Et réserve les chips et un verre d’alcool au weekend, car le weekend… c’est permis! 

#PLAISIR

L’exercice, c’est bon pour se sentir bien dans son corps. Que ta motivation soit ta santé, l’idée de perdre quelques kilos ou de te muscler. Mais pour faire de l’exercice régulièrement, il faut que ce soit amusant. Premier challenge: trouver l’activité qui te fait vraiment plaisir. On ne peut pas tous accrocher au ­jogging, mais il existe tant d’autres façons de bouger – natation, vélo, danse, pilates – qu’il suffit de trouver la bonne.

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Enfin s’aimer!

C’est le défi que nous lance l’actrice britannique Jameela Jamil. Elle s’allie à The Body Shop pour encourager l’estime de soi via la campagne #SelfLoveUprising.

#TEENS

Pourquoi l’amour de soi te tient à cœur?

Ado, j’étais obsédée par l’idée que je n’étais ni assez belle, ni assez mince, ni assez claire de peau. Cela m’a conduit à de graves troubles alimentaires durant 20 ans. Aujourd’hui, je m’inquiète beaucoup pour les jeunes qui sont bombardés d’images toxiques, de modèles inatteignables et de vidéos retouchées. Je ne crois pas que je survivrais en tant qu’ado de cette époque. Les stats de troubles alimentaires, suicides et de chirurgie esthétique grimpent. Or l’école et les parents ne prennent pas toute la mesure du phénomène.

#TOXIC

Comment mieux gérer les réseaux sociaux?

Nous avons le pouvoir de choisir ce qui aura du succès ou non, grâce à comment on dépense notre argent et notre temps. Chacun peut sélectionner ce qu’il voit sur les réseaux. Je ne suis que des gens et marques qui diffusent un message positif – surtout des artistes et des humoristes! Et je me désabonne des influenceurs qui nous font nous sentir pas assez bien. Je suis dégoûtée par les célébrités qui font de la pub pour des produits de régime dangereux pour la santé – qu’elles-mêmes n’utiliseraient jamais IRL!

#REBEL

Quelles pistes partages-tu pour mieux
s’aimer devant le miroir?

L’amour de soi, c’est un long processus: on ne peut pas donner des astuces rapides pour y parvenir. Il faut déjà prendre du recul et se rendre compte de l’écart qui existe entre ce qui est exigé d’une femme ou d’un homme. Tout ce boulot que l’on doit faire pour contrer le temps et la gravité – les hommes ne l’ont pas sur les épaules. C’est une conspiration du patriarcat! On est distraites par cet idéal de beauté inaccessible, ce qui nous fait nous sentir vulnérables. On perd du temps à se préoccuper de son apparence, au lieu de le consacrer à ses études, son business, etc. Alors les injonctions qui imposent ce à quoi une femme devrait ressembler, il faut les envoyer balader!

Self-Love

Jameela insiste: la haine de soi ne porte pas forcément sur son apparence. Les troubles alimentaires peuvent aussi venir d’une mauvaise estime de soi non liée à des critères esthétiques. Elle met aussi en garde contre la ­positivité toxique. On n’est pas obligés de s’aimer intégralement de la tête aux pieds, mais on peut apprendre à s’accepter. Et à s’attacher à ce que l’on est, plutôt que ce que l’on pèse sur la ­balance! C’est pour cela qu’elle a lancé le mouvement @i_weigh sur Instagram.

Rendez-vous sur Cooperation.ch/selflove pour en savoir plus sur l’engagement de Jameela Jamil pour l’estime de soi.

Coopération Weekend

Coopération et 20 minutes, les deux journaux les plus importants de Suisse, s'allient pour créer un nouveau magazine branché, à paraître juste avant le week-end. Dès à présent, «Coopération Weekend» se trouvera, tous les vendredis, online et au milieu du journal 20 minutes.