#gestevert: Bonne action

Cette infirmière diplômée a décidé de s’investir dans le domaine de l’intégration: depuis cinq ans, elle s’engage avec la Croix-Rouge Jeunesse en aidant les réfugiés à se familiariser avec la langue et la culture suisses.

«La crise des réfugiés m’a fait prendre conscience de ma chance d’être née et d’avoir grandi en Suisse. J’ai donc eu envie de donner un coup de pouce à ceux qui n’ont pas eu ce luxe, et c’est comme ça que j’ai découvert la Croix-Rouge Jeunesse. En ce moment, je dispense des cours de soutien à un apprenti. Parallèlement, nous menons un projet à Sursee intitulé «Get together». Il s’agit d’une offre d’activités variées pour aider les demandeurs d’asile à se familiariser avec la langue et la culture suisses.

J’ai toujours été quelqu’un d’ouvert et je m’intéresse beaucoup aux autres cultures. C’est fascinant de voir le nombre de choses que nous avons en commun, même avec des personnes qui viennent de milieux complètement différents. Mais à la Croix-Rouge Jeunesse, j’ai aussi réalisé à quel point c’est difficile de débarquer en Suisse en tant que réfugié. Par exemple, ils n’ont pas le droit de travailler, pendant très longtemps, quelles que soient leurs qualifications. Bon nombre d’entre eux possèdent pourtant un diplôme universitaire. Alors on ne peut s’empêcher de se poser la question: qu’est-ce que je ferais de tout ce temps si j’étais paralysé par la bureaucratie et stigmatisé, exclu de la société?»

Mythes

«Trier le verre par couleur ne sert à rien»

Faux! Les différentes bennes ne sont jamais mises en commun. Le verre présente un avantage considérable: il peut être recyclé un nombre infini de fois, pour autant que sa qualité soit préservée avec un tri aussi strict que possible. Pour produire du verre blanc ou brun, il faut que la proportion de verre usagé soit constituée de calcin blanc ou brun pur. Impossible si une bouteille verte s’est glissée dans la benne. Donc, donne-toi la peine, étant donné que seul un tri correct permet un recyclage correct.

54 espèces de poissons indigènes en Suisse

C’est le décompte officiel de 2018 établi par l’Office fédéral de l’environnement. Il recense aussi trois espèces d’écrevisses. Les populations locales doivent partager leurs eaux avec vingt espèces de poissons et quatre espèces d’écrevisses introduites. Dans le pays, on trouve avant tout la perche représentant 48% du stock total et le corégone (35%). L’esturgeon, ainsi que le saumon réintroduit, figurent aussi sur la liste des espèces indigènes.