Signes distinctifs: Ça pique! Et l’ortie aime s’installer près des lieux habités. On la trouve donc facilement autour des villages ou dans les jardins laissés à l’abandon.
En cuisine: Cueille les jeunes feuilles, aux extrémités de la tige, et coupe-les aux ciseaux. La cuisson enlève l’effet piquant et les rend semblables aux épinards. Idéal dans un risotto ou une omelette.
Idée recette: Crée des roulades avec des tranches de veau farcies d’orties bouillies et de fromage, et fais-les dorer de tous les côtés.
Faux amis: Si elle ne pique pas, il peut s’agir d’une fausse ortie, également comestible.
Signes distinctifs: Il faut aller en montagne pour le trouver, mais en cette saison, il offre de fabuleux bourgeons, à cueillir s’ils sont bien vert clair uniquement.
En cuisine: Crus ou à peine revenus, les bourgeons se marient à des légumes, pommes de terre ou salades.
Idée recette: Une salade de carottes râpées, avec des bourgeons d’épicéa et une sauce aigre-douce au miel.
Faux amis: Si tu confonds l’épicéa et le mélèze, pas de danger: les bourgeons des deux sont délicieux.
Signes distinctifs: Elle forme des parterres à la lisière des bois, à différentes altitudes. Si dans la plaine elle s’est déjà fanée, cherche-la
dans les collines.
En cuisine: Les feuilles encore enroulées agrémentent une salade. Les fleurs apportent une touche déco.
Idée recette: Servir les fleurs sur une mousse ou une terrine aux légumes, ou sur des gnocchis à la ricotta.
Faux amis: Evite de cueillir les rares
violettes des Alpes. Les autres sont comestibles.
Signes distinctifs: Cet arbuste à fleurs blanches est invasif! La floraison est pour bientôt et elle ne dure pas… Dépêche-toi!
En cuisine: Plusieurs parties de la plante sont comestibles, mais concentre-toi sur ses fleurs, crues ou cuites. Leur saveur sucrée est parfaite en dessert.
Idée recette: Humidifie les fleurs, passe-les dans le sucre, et sers-les avec des myrtilles et framboises. Les plus doués peuvent les faire frire pour accompagner une glace vanille.
Faux amis: Attention: faux jumeau aux fleurs jaunes, le laburnum anagyroides est toxique.
Signes distinctifs: On le trouve facilement au bord des chemins de campagne. Il faut le couper à la base avec un petit couteau.
En cuisine: Les jeunes feuilles tendres se consomment crues. Les feuilles matures peuvent être bouillies et servies comme des épinards, avec de l’huile et du citron.
Idée recette: Coupe-les finement, mélange-les avec de la ricotta et des noix. Voilà une garniture pour des pâtes ou des raviolis.
Faux amis: Aucun souci, toutes les autres plantaginacées sont comestibles.
Signes distinctifs: Commune dans les prairies et pâturages, elle a des fleurs jaunes.
En cuisine: Mange les jeunes feuilles crues; en été, lorsqu’elles sont plus dures, coupe-les finement comme la chicorée et ajoutes-en aux salades. Les boutons peuvent être consommés crus ou cuits.
Idée recette: Fais revenir les boutons dans de l’huile d’olive, déglace au vin blanc, ajoute une cuillère à café de sirop d’érable, sale et poivre. Un régal avec du fromage affiné.
Faux amis: Avant la floraison, elle peut être confondue avec des plantes de la même famille, aussi comestibles.
Près de 30 ans se sont écoulés depuis que l’Américain Christopher McCandless – alias Alexander Supertramp au cinéma – a été retrouvé sans vie. A 24 ans, l’aventurier en herbe s’était enfui de chez lui pour vivre une expérience solitaire dans la nature. Il s’est réfugié en Alaska dans un vieux bus abandonné et a vécu pendant 3 mois d’herbes et de gibier sauvages. En août, il est mort et a été retrouvé 19 jours plus tard. L’autopsie a établi que sa mort était due à une malnutrition sévère (il était passé de 63 kg à environ 30 kg). En fait, il s’est empoisonné avec des pommes de terre sauvages, son corps affaibli ne parvenant pas à en éliminer les toxines. Eh non, cela n’était pas à cause de baies. Cela a été révélé par Jon Krakauer. Journaliste et alpiniste américain, c’est lui qui a raconté l’histoire de McCandless en 1973 dans un livre, dont est tiré le film «Into the Wild» sorti en 2007.
Equipe-toi de ciseaux, d’un petit couteau et d’un panier en osier.
Ne te fie pas aveuglément à une app pour reconnaître les plantes, étudie un guide papier.
Récolte loin des zones agricoles et du passage de personnes, machines ou animaux.
Ne prélève que ce qu’il faut pour ta consommation: laisse les plantes se régénérer.
A la maison, lave consciencieusement feuilles et fleurs, sauf les plus délicates.
Coopération et 20 minutes, les deux journaux les plus importants de Suisse, s'allient pour créer un nouveau magazine branché, à paraître juste avant le week-end. Dès à présent, «Coopération Weekend» se trouvera, tous les vendredis, online et au milieu du journal 20 minutes.
