Faciles et sans matériel: les exercices de Clarence permettent de rester en forme et de profiter du grand air. (Vidéo: F.Sohlbank/Y.Golaz)

Le sport en extérieur: bon pour la tête et pour la Terre

Faire de l’exercice en salle, c’est pratique. Mais en extérieur, on prend soin de la planète et de sa santé psychique. Clarence Perez Diaz, coach professionnelle, explique pourquoi.

Les fitness ont manqué à beaucoup de monde pendant les confinements successifs liés à la pandémie de Covid-19. Ces lieux ont l’avantage de fournir le matériel et le soutien nécessaire à un entraînement de qualité, grâce à l’expertise de coaches. Mais le sport à l’extérieur, c’est tout aussi bien! Clarence Perez Diaz est une ancienne volleyeuse professionnelle, reconvertie en coach professionnelle. Cette Lausannoise d’adoption a pris, depuis quelques années déjà, la ville comme terrain de jeu. Elements urbains, parcs, bord du lac, les possibilités sont quasi infinies. Et pas besoin de transporter avec soi du matériel lourd et encombrant. «Le poids du corps suffit.

Pour s’appuyer, on peut se servir d’un banc, d’un escalier, d’un arbre. Des bandes élastiques légères et pas chères font aussi l’affaire», explique la trentenaire, docteure en science du sport (PhD) qui enseigne aussi dans le cadre du master de management du sport de l’Université de Lausanne. Avec quelques exercices simples, on peut déjà profiter d’un work-out complet et efficace, comme le prouve la vidéo ci-dessus.

Effets positifs sur le mental

«Ce que j’apprécie dans le sport au grand air, c’est que tu es en symbiose avec l’environnement et avec toi-même, poursuit Clarence. On respire mieux et on retrouve le côté amusant du sport. Courir sur un tapis, ce n’est pas pareil que courir en forêt. On doit s’adapter au terrain et ça rajoute du challenge et un côté fun. En plus, quand il fait beau, ça permet de faire le plein de vitamine D.» Bien sûr, une météo maussade peut parfois refroidir les plus frileux, mais la coach tempère: «Braver la pluie, le froid, la neige, prouve qu’on peut toujours repousser ses limites.»

Elle souligne aussi que la Suisse est le pays parfait pour la pratique du sport en extérieur: «Les paysages sont splendides et, même en ville, on trouve toujours un endroit au calme et au vert pour s’entraîner. Le climat est aussi adapté à cela. Pas trop chaud en été, pas trop humide. Il faut en profiter!»

D’aucuns diront que l’avantage d’une salle de fitness, c’est qu’on ne s’entraîne pas seul. «Rien n’empêche de pratiquer dehors à deux ou en petit groupe. Cela permet de se motiver les uns les autres et, pourquoi pas, de faire naître un esprit de compétition qui tirera le binôme ou le groupe vers le haut, souligne Clarence. Et à deux, on peut rendre les exercices plus ludiques, comme faire des squats avec son partenaire sur le dos.» Plus d’excuses, donc. A vos baskets, vos pulls si besoin, et en route!

Clarence Perez aime être en symbiose avec l’environnement quand elle s’entraîne.
Clarence Perez aime être en symbiose avec l’environnement quand elle s’entraîne. (Photo: Michel Duperrex)

Ramer ensemble au bord du lac

Les cours collectifs au grand air, ça existe aussi. C’est par exemple le cas des row-fit workouts que Clarence (championne romande du 1000 m en rameur) anime plusieurs fois par semaine au club d’aviron de Lausanne (RCL), à Vidy, au bord du lac Léman. Le principe est simple: alterner rameur et exercices au sol. Les cours sont donnés à l’extérieur, été comme hiver. Le RCL a par ailleurs lancé en 2018 des cours destinés spécialement aux femmes atteintes d’un cancer du sein dans le cadre du programme «Ramer en rose». D’autres clubs romands l’ont désormais suivi.

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