Un petit café au lieu de répondre à ses e-mails, une session de PlayStation au lieu de bosser ses cours... L’art de la procrastination se pratique partout où il y a des tâches en attente. On est sans cesse à la recherche de petites distractions qui apportent plus de satisfaction à court terme que la tâche qui ne motive vraiment pas. Et on s'accroche à des justifications qui tiennent à peine debout. C’est vrai, rien ne presse... Mais tôt ou tard, la mauvaise conscience et un délai qui se rapproche à grands pas obligent à se mettre au travail. Résultat: on finit par tout faire à la dernière minute, dans le stress, en se demandant: «Pourquoi je ne m’y suis pas pris avant?!»
En fait, la paresse n’est pas une des principales causes de la procrastination.
Sentiment de réussite
Lors de projets qui demandent beaucoup de temps, il peut être difficile de voir la lumière au bout du tunnel. On préfère une alternative. On range sa chambre plutôt que de bosser ses examens par exemple. Finir ce genre de tâches secondaires donne le sentiment de réussite promis dans un avenir lointain par la tâche encore repoussée.
Gestion du temps
Impossible de gérer ton temps si tu perds la vue d’ensemble de tes tâches. Tu prévois alors trop de choses ou te satisfais de trop peu. La conséquence? Ton planning est intenable et tu as toujours l’impression d’avoir un temps de retard. Une mauvaise organisation est toxique pour ton efficacité et ton niveau de stress.
Peur de l’échec
On a tous peur de ne pas être à la hauteur. Chez certains, cette pression peut devenir paralysante. Au lieu d’affronter leurs peurs, ils préfèrent fuir le problème. En version extrême, cela devient presque de l’autosabotage. A la fin, cela permet de dire: «Bien sûr que le résultat est médiocre. Mais je m’y suis mis à la toute dernière minute.»
Comment ne plus repousser ce que tu as à faire en 5 astuces.
Faire le point
Pour identifier la bonne stratégie, regarde le problème en face et pose-toi des questions désagréables: pourquoi es-tu si vite distrait? Qu’est-ce que tu essaies d’éviter? Quelles sont tes justifications? Ces premiers pas ne sont pas faciles, mais nécessaires. Tu dois en effet identifier la source du problème avant de pouvoir combattre les symptômes.
Tenir un journal
Pour t’autosurveiller et prendre du recul, il est utile de mettre sur le papier ta manière de travailler. Sans tricher, note ce que tu fais à quel moment de la journée, quand tu commences, quand tu finis et à quelle fréquence tu te laisses distraire. Tu auras une meilleur idée de ton rythme et de ton fonctionnement. Tu sauras aussi combien de temps il te faut pour accomplir des tâches spécifiques. Parfois, on s’en fait une montagne ou au contraire, on est bien trop optimiste.
Prioriser
Es-tu un adepte de to-do lists? Le conseil primordial est de les organiser de manière hiérarchique. Qu’est-ce qui est important? Qu’est-ce qui est urgent? Note ces tâches en haut de ta liste et effectue-les en premier, même si tu n’en as pas envie. Tu es sur la bonne voie si tu arrives à t’occuper directement de ce qui te déplaît le plus! Au moins, tu en seras débarrassé.
Planifier
Fixe-toi des petits objectifs intermédiaires pour ne pas perdre ta motivation. Prévois des laps de temps réalistes. Vouloir faire un max de choses à la fois est contre-productif, car cela te met la pression pour rien. Pense aussi à décider du moment où tu commences. Et ne te mens pas à toi-même en te disant que tu vas commencer dans un quart d’heure. Ce petit quart d’heure risque de vite se transformer en une heure entière. Ou en deux...
Se féliciter
D’abord, bûcher, après, profiter! Peut-être que la promesse d’une récompense boostera ta motivation… Oui, c’est une technique que tes parents ont peut-être utilisée sur toi quand tu étais petit, mais en fait, ça marche! Accorde-toi un plaisir après un objectif accompli. L’important est d'être honnête… Pas de récompense tant que ce n’est pas fini!
Coopération et 20 minutes, les deux journaux les plus importants de Suisse, s'allient pour créer un nouveau magazine branché, à paraître juste avant le week-end. Dès à présent, «Coopération Weekend» se trouvera, tous les vendredis, online et au milieu du journal 20 minutes.
