En termes de quête de l’amour, les sites de rencontres et internet ont changé beaucoup de choses. Mais pas qu’en bien… La preuve? Le benching, une technique qui consiste à se manifester par-ci par-là pour donner de l’espoir à l’autre, mais sans intentions sérieuses. Par exemple, le coupable annule à la dernière minute. Et la victime reste pour ainsi dire sur le banc de touche (bench, en v.o.), sans pouvoir jouer.
Oh, un coussin (cushion en anglais), ça donne des envies de câlins… En fait, pas tout à fait. Les amateurs de cushioning aiment avoir plusieurs options en même temps, mais ne le révèlent bien sûr pas. En bref, ils ne mettent pas tous leurs œufs dans le même panier. Comme ça, si ça ne marche pas avec une personne, tout n’est pas perdu.
Le breadcrumbing est une autre technique pour te garder sous la main, une sorte de «maintien au chaud». Tu reçois sans cesse des miettes d’attention, mais jamais tout le pain (une métaphore pour l’amour, le vrai, et une véritable relation). Ces miettes (ou breadcrumbs) vont de messages sur les réseaux sociaux à une nuit de temps à autre. Mais si tu espères quoi que ce soit d’autre, oublie!
Tout allait bien, et tu pensais avoir trouvé l’amour… mais voilà que l’élu(e) de ton cœur ne donne plus signe de vie! Tu es victime de ghosting. En clair, largué par un lâche. Et sur les plateformes de rencontres, c’est malheureusement assez fréquent. Ainsi, pas besoin de donner des explications avant de se faire la belle. Mais la victime, elle, se demande encore longtemps pourquoi elle se retrouve seule.
Le phénomène du haunting ressemble pas mal au ghosting. Tout d’un coup, la personne que tu voyais disparaît et ne donne plus aucun signe de vie. Sauf que dans ce cas précis, elle continue de te suivre sur les réseaux sociaux… Un peu comme un fantôme, en douce. Avouons que cette scrutation silencieuse n’est pas franchement rassurante.
Dès le début, la victime de love bombing est inondée de cadeaux et de compliments, histoire de créer la confiance et de la rendre dépendante. Mais comme avec le gaslighting, n’espère pas une vraie relation. Ce n’est qu’un savant stratagème de contrôle et de pouvoir, sans la moindre trace de respect. Tout ce qui brille n’est pas or!
Sur Instagram et autres TikTok, tout le monde veut faire bonne figure et être le plus beau possible. Sur les sites de rencontres, c’est pareil. C’est logique de vouloir se montrer sous son meilleur jour. Mais parfois, ça va trop loin, avec des photos retouchées à l’extrême. Dans ce cas, on parle de kittenfishing («pêche aux chatons»). Son grand frère, le catfishing, est encore pire: là, on prétend carrément être quelqu’un d’autre, fausse photo à l’appui!
Ce terme vient du film «Gaslight», sorti en 1944. Ingrid Bergman y joue une femme tellement manipulée par son mari qu’on la déclare folle et qu’elle finit en hôpital psychiatrique. Malheureusement, le gaslighting est tout ce qu’il y a de plus courant dans la vraie vie. Il consiste à mentir pour faire douter l’autre de sa propre santé mentale, tout en créant des liens émotionnels. Un lavage de cerveau vraiment pervers!
Ce terme vient de «to stash», qui veut dire mettre de côté ou faire disparaître. Et c’est un peu ce qui t’arrive: malgré quelques dates, on dirait que tu n’existes pas dans sa vie! Non seulement l’auteur de stashing ne poste jamais de photos de vous deux sur les réseaux sociaux, mais ne compte pas non plus te présenter à ses amis ou à sa famille. Votre relation lui fait honte, il ne t’assume pas ou il préfère prétendre être
célibataire.
Là, ton ex se manifeste après des mois de silence radio. Par exemple en likant ou en commentant tes posts sur les réseaux sociaux, ou en t’envoyant de doux messages. Mais ne tombe pas dans le panneau, c’est souvent juste une question d’ego. Et souvent, le zombieing arrive à celles et ceux qui se remettent à peine d’un ghosting. Pas cool du tout!
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