Texte: Cantal Herger, Illustration: Jihyun Lee
Comme son nom l’indique, le lever de pierre consiste à… soulever une pierre. Mais il y a des subtilités: on alterne entre la main droite et la main gauche et pour que le lever soit valable, aucune interruption n’est autorisée entre la position de départ, près du sol, et la position debout. Si tu veux reprendre ton souffle vite fait bien fait, oublie! Il faut aussi effectuer au moins dix répétitions avec chaque bras. Tu te demandes combien pèse la pierre? La réponse: 22,5 kg pour les hommes et 12,5 pour les femmes.
Avouons-le, il faut se lever tôt pour faire plus helvétique que la lutte suisse, appelée aussi lutte à la culotte. Elle est autant pratiquée comme sport à part entière que comme discipline aux Jeux nationaux. Il y a au moins quatre passes. Au début de chaque combat, les adversaires commencent par se serrer la main. Puis, place aux choses sérieuses: le combat. Pour gagner, le vainqueur doit jeter son adversaire à terre, les omoplates plaquées au sol, sans le lâcher.
Le sprint, tu connais: on court le plus vite possible sur 60, 80 ou 100 mètres. Aux Jeux nationaux, cette discipline est donc plus simple que les autres. La distance à parcourir dépend de l’âge des concurrents et de la catégorie. On peut démarrer debout ou à genoux. Attention, un coureur sera disqualifié s’il provoque deux faux départs ou s’il se comporte de manière peu sportive. Dans ce cas, il n’aura que la note minimale, soit 5.
Le programme libre est semblable au programme au sol dans la gym aux agrès. Et vu qu’il est libre, chacun fait ce qu’il veut (ou presque): grand écart, salto avant, flic flac, poirier, exercices d’équilibre... Le tout est noté en fonction de la difficulté, de l’exécution et de la variété des éléments. La meilleure note est le 10. Mais attention: si le t-shirt n’est pas rentré propre en ordre dans le pantalon, des points sont déduits!
Pourquoi se contenter de la hauteur ou de la longueur quand on peut avoir les deux? Telle pourrait être la devise du saut combiné. Les athlètes s’élancent depuis un tremplin par-dessus une perche tendue à l’horizontale. Comme si cela ne suffisait pas, il doivent toujours sauter avec une jambe devant l’autre. Ils ont quatre chances. S’ils ratent à chaque fois, ils n’auront qu’un 5, la plus mauvaise note.
Comme pour la lutte suisse, les lutteurs s’affrontent dans un rond de sciure. Du moins, aux Jeux nationaux. En temps normal, c’est en salle que ça se passe. Mais quoi qu’il en soit, la différence principale est la tenue: ici, les lutteurs portent des pantalons ou des shorts classiques. L’objectif reste le même: balancer son adversaire au sol. En s’y prenant à une seule fois, un lutteur aura un beau 10. La note de 8,1 est accordée quand le combat est vite décidé.
Là, l’idée consiste à lancer une pierre aussi loin que possible. Mais attention, d’une seule main! Dès que les deux mains touchent ou portent la pierre, que ce soit pendant l’élan ou au moment du lancer, c’est raté. Les lanceurs choisissent eux-mêmes la distance qu’ils parcourent avant de lancer, mais ne sont pas obligés de prendre de l’élan. Ils ont droit à trois essais.
Tu l’auras deviné, en saut en longueur, il faut sauter aussi loin que possible. Les athlètes peuvent tenter leur chance autant de fois qu’ils le veulent. Ils doivent s’élancer d’un pied. Mais s’ils mordent sur la ligne, c’est un faux départ. Comme les excès de fantaisie: les sauts du type salto dans le sable sont interdits.
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