«Lorsque j’ai entendu parler du projet ‹Switzerlanders›, j’étais ravie de filmer ma propre contribution, même si cela demandait un effort supplémentaire en plus de mon travail normal. Mais c’était une bonne occasion de fournir au public un aperçu des différentes facettes de ma profession. La caméra était toujours présente, mais je l’ai vite oubliée, car mon quotidien professionnel était très prenant à ce moment-là.»

«Je suis plutôt du genre extraverti, donc je n’ai aucun problème à affronter un public. C’est assez atypique pour un conducteur de locomotive, car nous sommes toujours assis seuls dans la cabine de conduite. Je me suis filmé avec une perche à selfie, parfois accompagné de mon beau-père, qui était lui-même conducteur de locomotive et connaît les règles de sécurité. Il était alors installé à côté de moi pendant neuf heures et a filmé. Ce que je trouve également sympa: dans le film, je parle le romanche qui est ma langue maternelle. Je trouve que c’est essentiel quand il s’agit de présenter la diversité de la Suisse.»

«Je fais actuellement mon école de recrue en tant qu’éclaireur. Et je suppose que c’est la même chose pour tout le monde: les journées se suivent et se ressemblent, mais c’est quand même fatigant! Alors, un peu de changement était tout à fait bienvenu. J’ai donc participé à «Switzerlanders». Dans l’armée, les choses sont très différentes de ce qui se passe dans la vraie vie. Certaines personnes le savent de par leur propre vécu, mais d’autres non, et ces dernières trouveront certainement passionnant de découvrir, grâce à ‹Switzerlanders› le quotidien de toutes ces personnes exerçant des professions diverses et vivant dans différentes régions de Suisse.»